Archive for the ‘Le projet M2B’ Category

VICTOIRE !

LA VILLE  RETIRE SES PERMIS DE CONSTRUIRE RELATIFS AU 17 RUE GOETHE

UN GRAND MERCI A VOUS TOUS !

CE FUT UNE TRES BELLE AVENTURE POUR VILLA 17

Courrier M. Jund

Arrêté portant retrait du permis de construire

Autres arrêtés

Caroline Martin

Article dans les Dernières Nouvelles d’Alsace : Fin de Partie

Pour une belle année 2012 !

 

L’année 2012 commence très fort par un rebondissement dans notre premier combat :  le promoteur semble renoncer à son projet immobilier, objet de notre mobilisation, puisque la villa wilhelmienne et son jardin sont de nouveau mis à la vente, tels quels …

 

 

Villa 17 vous remercie de l’attention que vous avez bien voulu lui manifester depuis sa création et vous présente ses meilleurs vœux pour 2012 !

 

 

A très bientôt, autour du patrimoine wilhelmien de Strasbourg,

Caroline Martin

Présidente de Villa 17

Si c’est vrai… On sera content.

Lors d’une promenade à Strasbourg, Ô grande surprise, Villa 17 découvrit les objectifs de la rénovation de la Bibliothèque Nationale Universitaire. (Vous savez autour de la BNU de grands panneaux ont été disposés  pour  cacher le chantier) Le 10ème objectif attira notre attention :

La rénovation de la BNU permettra d’appuyer l’entrée du quartier des XV dans le patrimoine mondial de l’Unesco.

Notre cœur de militant bondit, cela mettrait-il fin à nos tumultes? Mais pourquoi alors le permis de construction de cinq logements à l’angle des rues Fischart et Goethe  at-il pu etre autorisé par la mairie?

Nous attendons d’en savoir plus sur ce projet pour crier Victoire. Mais comme toujours, vous serez les premiers au courant.

Critiquer c’est diffamer ?

Dans un courrier à entête du Préfet et à l’effigie de la République, Caroline Martin est informée par l’Architecte des Bâtiments de France qu’il donnera « suite aux propos diffamatoires » qu’elle aurait, paraît-il, tenus dans ses différents courriers, « dans les plus brefs délais »

Pour vous faire une idée, allez voir la rubrique « courriers de Villa 17 » !

Le courrier de l’ABF, en date du 27.07.2011 Courrier de l’ABF

Si une association ne peut plus envoyer des courriers sans être menacée de poursuites , ça va très mal !

Caroline réplique le 19. 08.2011 et rappelle au passage quelques points fondamentaux de démocratie :
Dans une démocratie véritable, les pouvoirs publics doivent accepter la critique publique. Sinon nous sommes en dictature.

La réplique de Caroline Martin, en date du 19.08.2011
Réplique de Caroline Martin, 19.08.2011

Deux associations de défense des droits de l’homme été également informées par courrier (voir courriers de Villa 17) de ce à quoi une association peut faire face, aujourd’hui, en France…

Par un courrier en date du 6 septembre, la Présidente d’Amnesty International invite Caroline à la tenir au courant des événements ultérieurs s’il y en a. Merci à Amnesty pour son intérêt sur cette question !

L’UNESCO suit le dossier!

Suite au courrier de Caroline à M. Bandarin (voir courriers de Villa 17)

l’UNESCO va suivre le dossier et demander aux autorités françaises des commentaires sur l’impact potentiel du projet M2B sur la valeur universelle exceptionnelle du bien du patrimoine mondial déjà inscrit « Strasbourg- Grande Ile ».

Voir également l’article des Dernières Nouvelles d’Alsace : « Villa 17 en appelle à l’UNESCO »

VILLA 17 EN APPELLE A L’UNESCO

Soirée 1er Juillet, d’une étincelle, un brasier?

Soirée du 1er juillet 2011

Reportage photo Kate et texte Baudouin Pfersdorff

Photos + texte en version PDF (téléchargement+/- 3′): 1er juillet 2011

Photos: Album Facebook

Parfois d’une étincelle un brasier, d’un brasier une indignation qui pourrait être, ce serait bien, collective. Une ville est un héritage. Si Antoine Walter est venu jouer devant un mur comme Rsotropovitch a joué en 1989 devant celui de Berlin, qu’est ce qui est en jeu à Strasbourg ?

Je fais partie des malheureux qui n’ont pas pu venir, ça n’est pas faute d’indignation, je suis moi aussi lassé de voir tout ce qui est négligé dans note cité sous prétexte que nous ne sommes ni Venise ni Versailles – j’étais au charbon, je consultais tard, c’est après que Kate m’a montré les photos sur lesquelles je ne suis pas et n’ai donc pas entendu la suite pour violoncelle seul de Bach et je le regrette car lors de la dernière prestation d’Antoine je l’avais trouvé légèrement au dessus de Pablo Casals. Derrière les murs un des plus beaux jardins de Strasbourg, qui avait été voulu comme un élément du langage architectural par les concepteurs de cette incroyable prouesse – toute une ville construite en anneau autour de l’ancienne, entre 1870 et 1918 – j’aime écouter les autres, j’ai du coup tendance à respecter l’oeuvre qu’ils déposent, lorsqu’elle me parait de qualité. Et ce jardin qui va disparaître est fragment de ce propos. Aussi voilà une représentation photographique minutieuse des élus dont on pourra dire : eux, ils manifestent à quel point ils en ont marre que cette ville soit traitée depuis si longtemps avec haine et mépris. Depuis la cour où s’est déroulé ce toast funèbre de Villa 17 le plus important est la vue que l’on a sur les façades prussiennes et magnifiques, qui seront bientôt en face de l’affligeante banalité d’un vague bâtiment comme ily en a des millions entre Bangui et Vancouver. Anonymissime et opaque.
Un bâti qui ne déplacera jamais nul visiteur. Et qui va anéantir un des plus jolis jardins de la ville, celui qui est juste derrière le mur. Aussi n’est-il pas déraisonnable, le souhait des artistes qui voudraient enchaîner la beauté afin que plus jamais elle n’échappe à nos voeux et à nos audaces.

Y en a-t-il jamais eu autant, des héros. Qui s’est dressé, le jour où l’Esca est venu dresser sa masse balourde entre la statue de Goethe et ce qu’elle indiquait, puisque les Prussiens l’avaient souhaité poser place de l’Université de manière que son regard ne quitte pas la flèche de la Cathédrale ?

Qui s’est levé, quand l’immense président Pflimlin a fait détruire une des réussites de l’époque, le grand hôtel de la Maison rouge ? Qui sera prêt à le reconstruire ? A-t-on jamais osé un référendum pour demander combien de strasbourgeois souhaiteraient le ressusciter en lieu et place du blockhaus immonde qui défigure leur plus grande place ? Les lyonnais n’ont-ils pas commencé de faire le ménage avec ce type de verrues ? Ou bien veut on absolument édifier des bâtiments qui célèbrent la bassesse et le crime ? En effet, la pesanteur ou la grâce, that is the question.

Car ne nous y trompons pas, toute esthétique est une éthique. Piétiner le propos de ce Strasbourg Wilhelminien pour y faire un peu de profit en y alignant quelques bétons au profil de cahier de compte ( ligne, colonne) qui, comme les meubles achetés bon marché dans un hyper, perdront très vite leur valeur pour n’en laisser trace que dans le portefeuille abstrait des promoteurs partis en vacances loin de là, en des lieux qu’ils n’auront pas encore défiguré, piétiner la joie et la douceur, qu’est-ce ?

Qui rira bien rira le dernier. L’Histoire doit-elle être simplement une suite de catastrophes ?

Bravo à vous, qui êtes venu dire votre conscience, entendre de cette indignation. Les politiques ne touchent plus de taxe professionnelle : il faut donc que le batiment aille ! Il faut que les mandataires aux Halles, comme le chante si bien Boris Vian, puissent s’en fourrer plein la dalle. Vous aurez dit le bon sens. Les pelleteuses viendront y pallier. Vous aurez été le dernier cri avant la fin. Il faut des fins. Il faut des cris. Vos visages sont pleins de sagesse et vous savez que ce n’est pas pour vous que vous agissez.

Alors un jour quelqu’archéologue, relevant l’incroyable abaissement du niveau des constructeurs entre les siècles de l’Europe, se lamentera. Se représentera comment était la Place Kléber, comment la rue Fischart. Il relèvera le répertoire des portails, des grilles des caves, des lanternons des escaliers, il réalisera que la Prusse avait tenté de lire là un long poème, digne de Joyce, dressé en face de la Cathédrale si complexe. Peut-être trouvera-t-il trace de cet instant de frémissement avant l’horreur. Il se dira « certains savaient » « certains goûtaient ». Il ne trouvera parmi eux nulle trace des architectes de la ville – ce sont gens qui aiment la destruction car elle leur rend emploi. Ne leur jetons pas la pierre : ils n’en ont plus l’usage, il doivent privilégier des matériau bon marché, et la main d’oeuvre, il n’y en a plus.

Adieu les ferroniers et les sculpteurs.Adieu les marqueteries et les zingueurs. Mais fallait-il supprimer ce qui nous restait ? N’y a-t-il pas suffisament de place ailleurs pour édifier ces infrastructures d’habitations aimables et sans cachet qui font le lit du revenu de nos compagnies bétonnières ?

Bienvenue à la synergie !

VILLA 17 se réjouit d’une nouvelle prise de position publique concordante pour notre combat contre le projet rue Fischart -rue Goethe.

Gazette du Quartier des XV

Ci-dessus, un extrait de la Gazette de l’Association de la Défense du quartier des XV.  Notre combat prend soudain un poids supplémentaire avec cet article!

Villa 17 engage le combat

Strasbourg Projet immobilier contesté rue Goethe, DNA du 30 avril 2011

Trois des membres de l’association Villa 17, dont au premier plan la présidente Caroline Martin. Derrière eux, la villa située 17, rue Goethe, à l’arrière de laquelle pourrait pousser un bâtiment rompant avec l’unité architecturale du quartier.

Villa 17 fait référence à l’adresse 17, rue Goethe, adresse d’un projet immobilier que porte la société Immoval (*). Villa 17 est le nom d’une association en cours de création, composée de riverains opposés à ce projet immobilier.

Il s’agit d’un projet de rénovation de villa au 17, rue Goethe, doublé de la création, à l’arrière de cette villa, d’un bâtiment à usage d’habitation entièrement nouveau. Édifié en bonne partie sur le jardin et le garage de la maison située 17, rue Goethe, le futur bâtiment suscite l’ire des voisins, qui vivent dans des maisons et immeubles datant de la première annexion allemande, des bâtiments dits « wilhelmiens ».

L’aspect contemporain du futur bâtiment, les murs aveugles qui le composeront à l’arrière posent problème aux riverains regroupés au sein de Villa 17. Le nouveau bâtiment, d’une hauteur faîtière de 14,41 mètres, ôte de la lumière aux habitants situés rue Fischart et avenue de la Forêt-Noire.

« Une atteinte au patrimoine wilhelmien » ?

Le permis de construire a été déposé le 24 février et cinq recours gracieux visant ce permis ont été déposés auprès du maire de Strasbourg.

L’association de défense des intérêts du quartier des Quinze (ADIQQ) a déposé un recours et quatre personnes, dont Caroline Martin, ont fait de même. Si le maire de Strasbourg ne les suit pas, les riverains iront plaider leur cause devant le tribunal administratif. Une pétition tout juste lancée par les membres de Villa 17 contre le projet Immoval a recueilli près de cent signatures.

« C’est du n’importe quoi moderne, sans éclat », avance Caroline Martin, évoquant la construction projetée à l’arrière de la villa 17, rue Goethe. « Ce qui me dérange vraiment, c’est l’atteinte au patrimoine wilhelmien », assure-t-elle, l’atteinte à l’unité architecturale de la rue Fischart, où la nouvelle construction sera la plus visible. « Si la Ville demande l’inscription que le quartier wilhelmien soit considéré comme patrimoine mondial par l’UNESCO, il faut protéger ce patrimoine », poursuit Caroline Martin (*). Elle évoque une « responsabilité collective » des habitants du quartier.

Le 17, rue Goethe se situe à moins de 500 mètres du jardin botanique et de bâtiments universitaires attenants, tels que le palais universitaire, classé. L’architecte des Bâtiments de France a rendu un avis favorable au projet porté par Immoval, demandant quelques petites modifications au projet de rénovation du 17, rue Goethe et de construction du bâtiment, derrière la villa. Des changements mineurs, portant sur les couleurs de façade, l’habillage de la toiture, les ardoises du nouveau bâtiment…

« Nous voulons créer un mouvement », assure Caroline Martin, présidente de l’association Villa 17, en cours de création.

Juriste du Conseil de l’Europe, elle a voyagé dans les pays de l’ancienne Europe de l’Est. Mme Martin dit « avoir beaucoup appris de la société civile » de ces contrées, dans la capacité à se mobiliser…

P.Sej

(*) Le représentant d’Immoval n’était pas disponible en fin de semaine, afin de fournir les arguments de la société immobilière. L’adjoint Alain Jund, chargé de l’urbanisme, n’était pas non plus disponible afin de fournir la position de la Ville de Strasbourg.

© Dna, Samedi le 30 Avril 2011 – Tous droits de reproduction réservés

Du soutien pour Villa 17!

Villa 17 a récolté 340 signatures depuis un peu plus de deux semaines! Un grand merci à ces 340 personnes!

Le combat n’est pas terminé, nous avons toujours besoin de vous, pour la protection de notre patrimoine! N’oubliez pas de remplir la pétition pour ceux qui n’auraient pas encore signé!

Armand JUNG, député de Strasbourg, apporte tout son soutien au combat de Villa 17 contre le projet de construction rue Fischart-rue Goethe.

Caroline Martin, Présidente de Villa 17 a rencontré, M. A. JUNG, lundi 23 mai 2011.

Au cours d’un échange de vues particulièrement fructueux et constructif, M. le Député A. JUNG a tenu à apporter et à confirmer tout son soutien au combat de Villa 17 en signant la pétition qui a d’ores et déjà receuillie 255 signatures.

Prochain Rendez vous de Caroline Martin , jeudi 26 mai, avec M. Alain Jund, Adjoint au Maire chargé de l’urbanisme et signataire du permis de construire contesté.

Suivez cet évènement sur Facebook, nous attendons vos commentaires et impressions.

Affaire à suivre…

Le promoteur se dit « prêt à discuter »

À gauche de l’image, la villa située 17, rue Goethe. Elle abritait des bureaux et devrait continuer de le faire après sa rénovation. Au centre de l’image, le projet de construction d’immeuble rue Fischart, conçu par Oslo Architectes

L’association Villa 17 conteste le projet de construction d’un immeuble rue Fischart, à l’arrière du 17, rue Goethe, à Strasbourg (DNA du 30 avril). Le promoteur, porteur du projet, rappelle que l’architecte des Bâtiments de France a donné un avis favorable à la rénovation du 17, rue Goethe, augmentée de la construction d’un nouvel immeuble rue Fischart, à l’emplacement d’un jardin et d’un garage de bois.

Le permis de construire rue Goethe et rue Fischart a été accordé le 24 février dernier. Il fait l’objet de cinq recours gracieux qui tendent à son annulation auprès du maire de Strasbourg. Dans un courrier à Alain Jund, adjoint au maire de Strasbourg chargé de l’urbanisme (*), la présidente de Villa 17 Caroline Martin souligne que le nouvel édifice « implique la disparition d’un jardin », situé à l’arrière de la propriété achetée par le promoteur immobilier M2B.

Pour le promoteur immobilier Lionel Burstin, « ce terrain constitue une dent creuse avec pignon » et s’avère donc « fait pour être bâti ». « On n’enlève pas de qualité (au lieu) en enlevant ce jardin de 70 mètres carrés », ajoute-t-il.

«On ne peut pas singer une architecture »

« On ne peut pas construire avec des techniques d’il y a cent ans, on ne peut pas singer une architecture », considère Nicolas Parent, du cabinet Oslo Architectes. Pour les concepteurs du projet de petit collectif de quatre logements, cette position est proche de celle des Bâtiments de France.

« L’architecte des Bâtiments de France a rendu un avis conforme à notre demande, moyennant quelques modifications, dont un changement de teinte des peintures de façades », ajoute Lionel Burstin. Le 17, rue Goethe se situe à moins de cinq cents mètres du jardin botanique et du palais universitaire, édifice classé.

Sur des pages web appelant à signer une pétition en ligne, l’association Villa 17 avance que le projet de construction « constitue une grave atteinte à l’harmonie de la rue Fischart et au patrimoine wilhelmien », du nom du style architectural en vigueur voici plus d’un siècle, sous l’Empire allemand. « Construire un bâtiment contemporain à côté d’un bâtiment ancien ne constitue pas un crime de lèse-majesté », ajoute l’architecte Nicolas Parent.

« Quand le permis de construire a été déposé, je suis allé voir la voisine immédiate, qui habite l’immeuble auquel on va s’adosser. Je ne suis pas allé voir tous les riverains. Mais je suis prêt à discuter », déclare Lionel Burstin.

La présidente de Villa 17Caroline Martin reste « déterminée à ne pas faire construire cet immeuble, en utilisant

les moyens juridiques » existants. Elle indique d’autre part qu’une pétition opposée au projet et initiée par Villa 17 aurait recueilli deux cents signatures.

P.Sej (*) La remarque au sujet de la disparition d’un jardin « constitué de verdure, de deux arbres fruitiers, d’hortensia et de rosiers » ira sans doute droit au cœur d’Alain Jund, élu écologiste. Ce dernier n’était pas joignable récemment et n’a pour l’instant pas répondu à l’association, qui souhaite le rencontrer.